Syndical : de fortes attentes !


JA, FDSEA et FDPL continuent le mouvement national #OnMarcheToujoursSurLaTête, lancé depuis plus de dix mois par les deux syndicats majoritaires du monde agricole en France. Ils appellent à manifester le mercredi 13 novembre devant la Préfecture par l’intermédiaire d’un communiqué que nous reproduisons ci-dessous.

Un an après un vaste mouvement de colère nationale, l’inquiétude des agriculteurs reste forte dans un contexte de crises sanitaires et de récoltes catastrophiques, plusieurs mobilisations ont eu lieu ces dernières semaines en France.

Nous ne pouvons plus attendre que le gouvernement se mette en ordre de marche. Celui-ci n’a pas entendu le cri de nos campagnes. Des milliers de panneaux retournés, des autoroutes bloquées, des Préfectures occupées par des centaines d’agriculteurs et d’agricultrices en colère et qui ont tenté de faire entendre leur détresse !

L’action s’est étendue à l’échelle européenne, mais rien n’a changé.

Aujourd’hui les syndicats majoritaires, JA et FNSEA, attirent de nouveau l’attention des pouvoirs publics sur de nombreuses problématiques : contradictions réglementaires,incohérences européennes et mondiales, manque de structuration et de visibilité pour l’avenir de l’agriculture française. Tout ceci dans une conjoncture économique et climatique toujours plus complexe et changeante.

Nous sommes toujours en attente d’actes concrets du gouvernement !

JA, FDSEA et FDPL Haute-Marne appellent à un rassemblement devant la Préfecture de Chaumont, mercredi 13 novembre prochain à 10h.

JA, FDSEA et FDPL

Des mesures concrètes

FDSEA, FDPL et JA veulent des mesures concrètes pour passer la crise, ainsi qu’une simplification administrative drastique. Ils réaffirment également leur opposition au Mercosur, dont l’accord pourrait être signé les 18 et 19 novembre prochains lors du G20 au Brésil. D’après les syndicats « le projet d’accord offre des concessions majeures en termes de volumes de contingents, alors même qu’aucune mesure de réciprocité concernant les conditions de production n’est incluse, au détriment de notre souveraineté alimentaire, de nos économies et de la santé du consommateur ! »