Stocker, entretenir, regrouper : le bâtiment peut avoir plusieurs fonctions.

Loger du matériel : un élément à ne plus négliger


Avec des valeurs sans cesse en hausse, de la technologie pointue, une complexité sans cesse grandissante, une machine agricole mérite de plus en plus d’avoir un toit pour l’abriter.

Ce constat est vrai dans toutes les exploitations agricoles et le devient tout autant dans les Cuma qui ont réalisé de nombreux investissements ces dernières années.

Pour explorer ce sujet en détail, une journée sur le thème du bâtiment collectif va se dérouler le 21 novembre prochain à Montigny le Roi à l’initiative du réseau Cuma.

Loger pour quelles raisons ?

L’objectif de cette rencontre est de donner des repères, des chiffres, des témoignages pour savoir trouver les solutions les plus adaptées.

L’intérêt d’abriter des outils peut venir de plusieurs paramètres :

– La valeur d’achat élevée de la machine qui mérite de la conserver en état.

– L’interrogation sur sa valeur de revente potentielle avec l’allure qu’elle aura pour trouver preneur dans quelques années.

– La technologie qui peut rendre plus fragile, moins fiable un outil si l’hébergement n’est pas correct.

– Les risques de vol ou de dégradation qui portent à conséquence.

Avec de nombreux investissements, des parcs de matériel de 20 à 30 machines en moyenne, les Cuma ont donc besoin aussi de loger ce capital dans de bonnes conditions.

Actuellement les solutions vont du partage de l’hébergement gratuitement entre adhérents à des constructions neuves plus ou moins complexes.

Au-delà de la protection des intempéries, d’autres questions de maintien en état, de lavage, de préparation journalière ou de réparations gravitent autour des machines.

Pour y répondre, la journée proposée regroupera différentes séquences permettant d’aborder tous les éléments juridiques, financiers, d’assurances ou encore économiques.

Mais pour aller plus loin, la question d’associer la production d’énergie et le bâtiment sera également au programme avec les apports de la Chambre d’Agriculture 52, du réseau Cuma et des partenaires techniques du photovoltaïque notamment.

L’expérience partagée et des exemples au programme

Mais, au-delà d’apporter des réponses juridiques ou des calculs, le partage d’expériences reste un bon moyen de se forger une opinion, de trouver des idées pour son cas.

C’est ce que permettra la seconde partie de cette journée avec un tour d’horizon de ce qui existe dans notre département et plus largement dans les Cuma françaises.

En complément, la présence des responsables de la Cuma de la Saône et du Planey (70), groupe qui a décidé de construire un site il y a 10 ans sera un temps fort.

Cela permettra d’échanger sur les questions à se poser pour définir les objectifs, évoquer les règles de partage collectif de la charge et parler des évolutions possibles.

Cette rencontre se veut avant tout une journée d’échanges avec l’ambition d’apporter des réponses et aider à ne rien négliger dans un contexte où les investissements sont lourds et pour longtemps.

E.A.